De nombreuses fois nous entendons des personnes de gauche (et de la pseudo « droite ») nous dire que les tests de QI ne mesurent pas toute l’intelligence et/ou que les tests de QI sont créés pour favoriser l’Homme Blanc.
Nous allons voir que ces deux affirmations sont totalement fausses.
Qu’est ce que l’intelligence ?
Définition dans le dictionnaire Larousse
« Ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle »
Quelles sont ces différentes fonctions mentales ?
- L’attention
- L’attention est une fonction cognitive qui fait référence à 3 capacités :
- Être alerte dans son environnement.
- Maintenir son attention sur une durée de temps définie (selon son âge).
- Se concentrer sur une tâche ou plusieurs tâches en même temps.
- L’attention est une fonction cognitive qui fait référence à 3 capacités :
- Les fonctions visuo-spatiales
- Ces fonctions permettent de percevoir les objets dans l’espace en déterminant leur orientation, leur angle, leur distance, et leur direction dans laquelle l’objet se déplace. C’est grâce à elles que nous obtenons, ou non, un sens de l’orientation.
- Les gnosies
- Les gnosies réfèrent à la capacité à percevoir un objet grâce à nos différents sens, puis à le reconnaître. On parle de gnosie visuelle (vision), de gnosie auditive (ouïe) et de gnosie tactile (toucher).
- Le langage
- Les fonctions regroupent deux catégories, les habiletés à comprendre le langage parlé et écrit et les habiletés à parler et à écrire.
- La mémoire
- La mémoire épisodique
- Elle correspond aux informations mémorisées dans un contexte de temps et de lieu
- la mémoire sémantique.
- Elle concerne les connaissances acquises (culture générale, vocabulaire) qui sont stockées sans référence à un contexte précis, donc sans référence à un évènement particulier de votre vie.
- la mémoire procédurale
- Ce sont des « savoir-faire », des habiletés perceptives, motrices ou cognitives acquises par la pratique et qui se sont graduellement automatisées. C’est grâce à elle que vous apprenez à conduire ou à jouer d’un instrument.
- La mémoire épisodique
- Les praxies
- Ces habiletés servent à exécuter des mouvements simples ou des séquences de mouvements de façon volontaire.
Elles incluent la capacité à réaliser un dessin ou à construire un objet.
- Ces habiletés servent à exécuter des mouvements simples ou des séquences de mouvements de façon volontaire.
- La vitesse de traitement de l’information
- La vitesse de traitement de l’information correspond au rythme auquel vous déclenchez et exécutez les différentes opérations mentales
Que mesure un test de QI ?
Les tests de QI (fait chez un vrai psychologue, pas sur un obscur site internet) mesurent « g », c’est à dire l’intelligence générale.
Comme vous le voyez sur le graphique ci dessous (tiré d’une étude de la très renommée revue « Nature », que je vous invite à consulter via le lien ci-dessous, qui prouve également la haute héritabilité du QI) les tests de QI mesurent la capacité de raisonnement, les fonctions visuo-spatiales, les gnosies, les praxies, la mémoire, la vitesse de traitement de l’information et le langage. Le test en lui même (qui dure plusieurs heures) fait également travailler la capacité de concentration. A noter que ce sont exactement les différentes fonctions mentales (cognitives) qui définissent ce qu’est l’intelligence.

Cette étude montre qu’il y a une forte corrélation positive entre les différentes fonctions cognitives, ce qui veut dire que si vous avez une bonne capacité de raisonnement, vous aurez très certainement de bonnes capacités spatiales, de mémoire, de traitement de l’information et de vocabulaire. Et vous aurez forcément un bon QI (corrélation de 0.97 entre la capacité de raisonnement et le QI, ce qui est très très élevé).
Nous venons donc de voir que les tests de QI mesurent bien l’essentiel de ce que l’on appelle l’intelligence, étant donné qu’ils mesurent les différentes fonctions mentales qui définissent ce qu’est l’intelligence.
Les personnes de gauche sont obligées de nier ce fait (philosophiquement, la gauche c’est l’égalitarisme) parce qu’elles nient également que l’intelligence, et donc la réussite sociale (corrélation très positive entre haut QI et réussites socio-professionnelles), est en très grande majorité de l’ordre de l’inné (la génétique) plutôt que de l’acquis (la culture et l’environnement).
Si les tests de QI sont valides, et si l’héritabilité du QI est de 80-85%, cela détruit totalement leur logiciel idéologique (égalitarisme). Ce qui est insupportable pour eux.
La gauche nie également, dogmatiquement, les différences d’intelligence entre les races, dont les études sont basées sur les tests de QI et le séquençage de l’ADN.
Etant donné qu’ils ne peuvent plus nier ces différences (reconnues même par les spécialistes de l’intelligence les plus à gauche ou par des organismes très à gauche comme la Banque Mondiale), leur seul angle d’attaque est de nier la validité des tests de QI. En vain.
Ce que les tests de QI ne mesurent pas
Nous avons vu que les tests de QI mesurent indéniablement l’intelligence générale, cependant avoir un haut QI ne veut pas forcement dire qu’une personne aura une bonne culture générale, saura repérer les manipulations de masse, et aura les connaissances pour faire les liens entre des phénomènes, des idéologies et des systèmes.
Un très haut QI peut également entrainer des difficultés à s’insérer socialement, à travailler en équipe, à recevoir des ordres etc…
Mais il y a surtout deux phénomènes qui selon moi obscurcissent l’intelligence d’un haut QI :
- La paresse intellectuelle
- Le biais de désirabilité sociale et le conformisme
La paresse intellectuelle est surement un des phénomènes les plus préoccupants actuellement (car nous sommes malheureusement en démocratie). Seul un très faible pourcentage de la population se cultive, et surtout se cultive correctement.
La majorité des personnes ne se cultivent en aucune manière, en dehors peut être d’une culture du divertissement qui n’a aucune utilité dans la compréhension du monde, quand certaines personnes se contentent de se « cultiver » auprès de médias bien-pensants, subventionnés et autorisés (donc sur la ligne du système à la tête de notre pays, c’est à dire en France dans le cadre des « valeurs Républicaines »).
Cela ne permet pas un réel esprit critique.
Afin d’être un Homme complet, réellement intelligent, il est primordial d’avoir une vision périphérique des différentes connaissances nécessaire à la compréhension globale du monde. Il est donc nécessaire d’avoir des connaissances suffisantes en économie, en philosophie, en histoire, en politique, en sociologie, en biologie, en génétique ou encore en anthropologie par exemple.
Tout cela requiert une capacité à se remettre en question, demande du temps, tant au niveau de l’étude que de la réflexion pour faire des liens entre ces disciplines et ces connaissances acquises.
La paresse intellectuelle fait l’économie du savoir et de l’effort qu’exige la réflexion
Le biais de désirabilité sociale selon Wikipedia :
En sciences sociales, la désirabilité sociale est un biais qui consiste à vouloir se présenter sous un jour favorable à ses interlocuteurs. Ce processus peut s’exercer de façon implicite, sans qu’on en ait conscience, ou, au contraire, être le résultat d’une volonté consciente de manipuler son image aux yeux des autres ou de ne pas être stigmatisé socialement, d’être conforme aux attentes sociales.
Avoir un haut QI, c’est également avoir la capacité de prévoir les conséquences de ses actes (raison pour laquelle il y a d’ailleurs une corrélation positive entre bas QI et propension à la violence. Source : « Association between intelligence quotient and violence perpetration in the English general population » – Louis Jacob, Josep Maria Haro and Ai Koyanagi – Cambridge University en 2018), c’est pourquoi certaines personnes intelligentes comprennent qu’il vaut mieux « suivre le mouvement, la masse » afin de ne pas être ostracisé, quitte à mentir sur leurs propres croyances.
Cela peut être conscient ou inconscient, et ce besoin de plaire est tellement puissant que même lorsque des sondages sont anonymes, ces personnes choisissent la réponse la plus consensuelle possible.
C’est un phénomène bien connu des instituts de sondage.
Conclusion
Si nous voulons détruire culturellement la gauche, afin d’espérer pouvoir politiquement gagner et reprendre le pouvoir d’une manière ou d’une autre, il faut se cultiver intelligemment, assumer ses idées publiquement (pour contrer l’effet du biais de désirabilité sociale), marteler que nous ne sommes pas égaux à la naissance, que la part de l’inné dans l’intelligence est beaucoup plus importante que la part d’acquis (l’héritabilité du QI est d’environ 80-85%, contre seulement 15 à 20% pour l’environnemental), que certaines races ont un QI moyen beaucoup plus bas que le QI moyen des Blancs européens, et donc qu’ils ne sont pas aptes à vivre dans une société occidentale et désindustrialisée (donc avec moins de métiers à faibles valeurs ajoutées disponibles, occupés par des bas QI et QI moyens).
Vrai sur le fond mais comment concilier cela avec le catholicisme (et qui plus est un catholicisme traditionnel qui tiendrait ses dogmes pour des vérités littérales) ?
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En quoi cela contredirait les enseignements de l’Eglise et de Jésus-Christ ?
Il n’y a pas d’égalitarisme dans les Évangiles, bien au contraire.
Le message du Christ est universel, dans le sens où tout le monde peut accueillir son message et sont appelés à suivre son exemple, cependant le cosmopolitisme est combattu, car l’Eglise a conscience que les différentes races sont très différentes et ne doivent pas vivre ensemble. Nous avons seulement le devoir de ne pas les haïr.
Il y a une hiérarchie dans cette charité.
De plus, voici quelques citations sur l’ordre de la charité
Saint Paul
« Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous, et surtout à celui de nos proches dans la foi. » – Lettre aux Galates (VI, 10)
Saint Augustin
« On doit un égal amour à tous les hommes; mais comme il nous est impossible de faire du bien à tous, il faut consacrer de préférence nos services à ceux qu’en raison, des temps, des lieux, ou de toute autres circonstances, le sort nous a en quelque sorte plus étroitement unis. » – De Doctrina Christiana 1.XXVII1.29
Pie XII
« Il existe un ordre établi par Dieu, selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le Divin Maître lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur l’imminente destruction de la Cité sainte. » – Encyclique Summi Pontificatus (1939)
Saint Thomas d’Aquin
« L’État devrait plutôt être composé d’une seule race, car une seule race est unie dans ses coutumes et ses habitudes, ce qui favorise l’amitié entre les citoyens en raison de leur ressemblance les uns avec les autres. C’est pourquoi les États qui étaient composés de races diverses ont été détruits à cause des dissensions qu’ils avaient entre eux à cause de la diversité de leurs coutumes, car une partie de l’État s’alliait à des ennemis étrangers à cause de la haine qu’elle éprouvait pour l’autre partie. »— St. Thomas d’Aquin, Commentaire d’Aristote sur la Politique, Livre III, Ch. II
Après Dieu, l’homme est surtout redevable à ses pères et mères et à sa patrie. En conséquence, de même qu’il appartient à la religion de rendre un culte à Dieu, de même, à un degré inférieur, il appartient à la piété de rendre un culte aux parents et à la patrie. D’ailleurs, le culte des parents s’étend à tous ceux de la même ascendance (…). Or, dans le culte de la patrie est compris le culte de tous les concitoyens et de tous les amis de la patrie. C’est pourquoi la piété s’étend à ceux-là par priorité. » – Somme de théologie, 2a 2æ question 101, article 1
«Ainsi donc faut-il dire que l’amitié de ceux qui sont du même sang est fondée sur la communauté de l’origine naturelle, celle qui unit des concitoyens sur la communauté civile, celle qui unit des soldats sur la communauté guerrière. C’est pourquoi, en ce qui concerne la nature, nous devons aimer davantage nos parents; en ce qui touche aux relations de la vie civile, nos concitoyens; et enfin, en ce qui concerne la guerre, nos compagnons d’armes. Ce qui fait dire à Aristote: « A chacun il faut rendre ce qui lui revient en propre et répond à sa qualité. Et c’est ce qui se pratique généralement: c’est la famille que l’on invite aux noces; de même, envers ses parents, le premier devoir apparaîtra d’assurer leur subsistance, ainsi que l’honneur qui leur revient. » Et ainsi en est-il dans les autres amitiés.»
Pape Benoît XV
« Si la charité s’étend à tous les hommes, même à nos ennemis, elle veut que soient aimés par nous d’une manière particulière ceux qui nous sont unis par les liens d’une commune patrie » – Lettre du 15 juillet 1919
Cardinal Feltin, archevêque de Paris de 1949 à 1966
“L’Eglise qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l’interprétation erronée qu’on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l’humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence“.
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Et quelques passages du Magistère sur les migrations :
Exode 6:7
Tu habiteras la terre que j’ai donnée à tes pères.
Tu seras mon peuple, et moi je serai ton Dieu.
Ezekiel 36-28
« Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères : vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »
Le catéchisme tient une position modérée sur l’immigration
« Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont ils ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. » (Catéchisme de l’Eglise catholique 2241)
Si l’immigré «ne respecte pas avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil », l’état à tout à fait le droit de lui interdire le droit d’immigrer.
Saint Augustin, Les Confessions (Page 59)
« […] le pacte mutuel scellé par la coutume ou la loi d’une cité, d’une nation, ne saurait être violé par le caprice d’un citoyen ou d’un étranger. »
Pape Benoît XVI
« On ne peut pas construire une authentique maison commune européenne sans tenir compte de l’identité propre des peuples. Une identité historique, culturelle et morale avant d’être géographique, économique ou politique. »
« Les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale. » – MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI POUR LA 97ème JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ 27 septembre 2010
Pape Jean Paul II
« Les pays les plus développés ne sont pas toujours en mesure d’absorber tous ceux qui veulent immigrer […] Il est vrai que l’exercice d’un tel droit qui accueille les migrants. » [à l’immigration] est à réglementer, car son application incontrôlée pourrait être dangereuse et préjudiciable au bien commun des communautés » – Jean Paul II. MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA 87e JOURNÉE MONDIALE DES MIGRANTS, 2001 n°3
Pape François
« Je crois qu’en théorie, on ne peut pas fermer son cœur à un réfugié, mais les gouvernants doivent aussi être prudents: ils doivent être très ouverts pour les accueillir, mais également analyser comment pouvoir les installer, car il ne s’agit pas seulement de recevoir un réfugié, il faut aussi l’intégrer. Et si un pays a la capacité d’intégrer, disons, 20 personnes, il faut qu’il en intègre vingt. Un autre qui a davantage de capacité doit en intégrer davantage. Mais le cœur toujours ouvert: il n’est pas humain de fermer les portes, il n’est pas humain de fermer son cœur, on finit par le payer un jour. Ici, on le paie en politique; de même que l’on peut faire les frais, en termes politiques, d’une imprudence, dans les calculs, en recevant plus de personnes qu’il n’est possible d’en intégrer. Car, quel est le danger quand un réfugié ou un migrant n’arrive pas à être intégré, n’est pas intégré ? Permettez-moi ce terme – c’est peut-être un néologisme – il se ghettoïse, il entre dans un ghetto. Et une culture qui ne se développe pas au contact de l’autre culture, cela est dangereux. Je pense que la peur est la pire des conseillères pour les pays qui tendent à fermer leurs frontières, et que la prudence est la meilleure conseillere. »CONFÉRENCE DE PRESSE DU PAPE FRANÇOIS AU RETOUR DE LA SUÈDE, Vol papal Mardi, 1er novembre 2016
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Il y a au moins une contradiction manifeste entre le passage de Paul (Lettre aux Galates) qui insiste sur une préférence fondée sur la foi et les autres.
Par ailleurs, même si l’on peut jouer sur les mots en disant que le christianisme ne reconnaît à tous les hommes une égale valeur qu’en dignité, il est difficile de l’accorder avec la reconnaissance d’inégalités naturelles aussi amples.
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