Lors d’une hausse de l’inflation, c’est-à-dire de la hausse de la masse monétaire, comme on le connaît depuis 2008 et les politiques d’assouplissement quantitatif des banques centrales, il y a d’abord :
👉 Une phase de baisse des taux d’intérêt pour empêcher la hausse des prix (plus précisément, la baisse de la valeur de la monnaie).
👉 Puis quand les taux deviennent extrêmement bas, voire même négatifs comme on l’a connu jusqu’en 2022, les taux sont obligés d’être remontés et là… les prix augmentent.
Ce que l’on appelle communément l’inflation (des prix) mais ce qui n’est pas correct économiquement (l’inflation c’est la hausse de la masse monétaire et donc la baisse de la valeur de la monnaie).
👉 Avec la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, les marges des entreprises baissent malgré l’augmentation du prix de leurs produits ou de leurs services, car le pouvoir d’achat des ménages met du temps à augmenter (augmentation de salaire bien souvent annuelle) ce qui ne leur permet pas d’augmenter proportionnellement leurs prix très rapidement (sinon la demande baissera trop fortement)
👉 La consommation des ménages baisse donc, le chiffre d’affaires des entreprises baisse également, ce qui entraîne une stagnation ou une baisse du PIB (une baisse du secteur privé cachée en partie par une augmentation du secteur public).
👉 Quand la baisse du bénéfice des entreprises dure trop longtemps et impacte trop le résultat net des entreprises, nous voyons arriver la 3e phase de l’inflation (après la hausse de la masse monétaire, qui est la source du problème, puis la hausse des prix) qui arrive d’ailleurs très prochainement : la hausse du chômage.
👉 Avec la hausse du chômage, les cycles précédents se répètent, mais plus intensément -> Moins de concurrence -> Hausse des prix -> Baisse du pouvoir d’achat des ménages -> Baisse du chiffre d’affaires des entreprises -> Hausse du chômage.
Cette 3e phase est TOUJOURS plus grosse que la 2e phase (comme en France en 1980, et aux USA quelques années auparavant), la crise économique est donc plutôt devant nous que derrière…
C’est ensuite un cycle infernal, qui s’auto alimente.
Il n’y a pas 10 000 façons de s’en sortir : il faut cesser d’urgence le socialisme. Cesser de dépenser pour des choses inutiles, pour des parasites, il faut cesser que l’État veuille s’occuper de tout et de n’importe quoi, il faut se recentrer sur le régalien et effectuer une baisse massive des taxes et des impôts (par exemple de 48% à 30%) et une forte réduction des dépenses de l’État. Il faut un réel choc fiscal.
Malheureusement nos dirigeants font tout l’inverse, car les français votent pour des personnes qui entretiennent ce socialisme, des personnes qui veulent à tout prix, quoi qu’il en coûte, « préserver la paix sociale ».
