Depuis plusieurs mois la France connait une crise des prix de l’énergie. Pour notre président gérontophile et amateur de farine blanche, le responsable était tout trouvé : Vladimir Poutine, évidemment.
Outre les raisons monétaires et géopolitiques, cette hausse du coût de l’énergie a une explication bien plus sérieuse, qui embarrasse nos chères élites européistes et les collaborateurs français de ce régime totalitaire qu’est l’Union Européenne.
La France et l’avantage comparatif du nucléaire
La France, grâce à une politique pro nucléaire après la seconde guerre mondiale, avait un énorme avantage comparatif face à ses voisins européens.
Après avoir été parmi les premiers pays au monde à construire des centrales nucléaires de première génération, 58 réacteurs nucléaires de deuxième génération sont sortis de terre entre 1978 et 1999, permettant à la France d’avoir l’électricité la moins chère du monde et le premier parc nucléaire mondial (dépassé depuis par les USA).
L’économie étant de l’énergie transformée, la France a pu bénéficier de cet avantage pour continuer à croitre fortement dans un monde de plus en plus concurrentiel et mondialisé.
Influence néfaste du socialisme et du communisme
Puis vient l’élection du socialiste François Mitterrand en 1981, bien aidé par le Parti Communiste (alliance entre le PS et le PC pour se faire élire) mettant peu à peu en place des politiques anti-nucléaire pour plaire à l’Allemagne (très anti nucléaire) afin d’espérer que le pays, réunifié, accepte le projet de Traité de Maastricht puis le projet de monnaie unique avec l’Euro.
Plus tard, ce sont ces mêmes allemands qui firent pression sur la France et les socialistes français (le président Hollande et le ministre de l’économie de l’époque, Emmanuel Macron) pour fermer les réacteurs nucléaires de la centrale de Fessenheim, située à la frontière allemande, pourtant en très bon état (car bien entretenue et rénovée) malgré l’âge de la centrale.
Macron, devenu président de la République entre temps, a annoncé lors de son premier quinquennat la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, après des pressions de la part de l’Allemagne et pour plaire à ses nombreux électeurs de gauche (très souvent anti nucléaire).
La France, forte de ses 56 réacteurs nucléaires encore en fonctionnement et malgré des politiques anti-nucléaire, a toujours un coût de l’énergie parmi les moins chères d’Europe (2e) et du monde. Le coût (à ne pas confondre avec les prix) de l’électricité et de l’hydraulique n’ont que très peu augmenté ces dernières années en France, c’est pourtant 85% du coût final (le reste étant des taxes et le coût du réseau qui n’a pas non plus varié).
Mais alors, pourquoi les prix de vente explosent-ils, plus particulièrement pour les professionnels qui ne bénéficient pas du « bouclier tarifaire », cette magnifique invention communiste, mis en place pour les particuliers avec un coût de 100 milliards en 2 ans ?
Marché européen de l’énergie
Un « marché intérieur de l’énergie » a petit à petit été mis en place au sein des structures de l’Union Européenne, d’abord en 1951 avec le Traité de Paris, renforcé dans les années 90 par le Traité de Maastricht puis dans les années 2000 avec le Traité de Lisbonne.
L’Union Européenne a donc obligé les états européens à soit disant « libéraliser » les marchés de l’énergie nationaux, pour notamment séparer les activités de production, d’acheminement sur le réseau électrique, de maintenance et créer plusieurs acteurs pour éviter les situations monopolistiques, quand bien même l’énergie est du domaine du régalien (de la souveraineté nationale).
Qu’on se le dise tout de suite, cela n’a rien à voir avec une libéralisation, mais plutôt à du capitalisme de connivence, pour mettre à la tête de ces nouvelles sociétés artificielles, les copains de promo à l’ENA. Le libéralisme est basé sur la propriété privée, sur la liberté d’entreprendre, sur l’auto définition des prix, et sur la libre concurrence, rien à voir avec ce que vous allez voir ci dessous.
Car l’Union Européenne et l’Etat français oblige EDF, qui produit de l’électricité à 20 euros le mégawattheure, de vendre ce même mégawattheure 42 euros à ses concurrents français qui le revendent, sans aucune valeur ajouté, actuellement 150 euros sur le « marché de gros européen » (des fois bien plus, jusqu’à 600 euros le mégawattheure, soit 30 fois plus) à leurs clients, ou même carrément… directement à EDF quand ces derniers manquent d’électricité pour fournir ses propres clients.
Un pur délire eurocratique digne de l’URSS.
Ce mécanisme a notamment été voulu par… les allemands, pour empêcher que la France use de son avantage comparatif avec son excellent parc nucléaire (qui mériterait cependant d’être agrandi au vu de l’évolution de la consommation d’énergie depuis les années 70 et de notre balance commerciale fortement déficitaire) quand les allemands, dépendants également du gaz russe, peinent avec leurs éoliennes et leurs panneaux photovoltaïques intermittentes, dont les rendements sont inversement proportionnels aux subventions accordées par l’Etat.
Quand allons nous mettre en prison ces traîtres ?
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Un avis sur “Allemagne et socialo-communistes: fossoyeurs de l’energie française”