Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE), source fiable et considéré comme la centrale officielle de signalement des cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur Internet, après avoir développé en 2002 le site cyberaide.ca puis le « projet Arachnid », une plateforme de détection des contenus pédopornographiques, a publié le 9 Juin une étude sur l’analyse de 5,4 millions d’images d’abus pédopornographiques sur internet, observées entre 2018 et 2020 parmi plus de 760 fournisseurs de services électroniques. Le constat est sans appel, le fournisseur français Free hébergerait près de la moitié de cette pédopornographie mondiale, et tarde à en supprimer les fichiers.
Le rapport désigne Free comme l’unique fournisseur d’accès Internet responsable d’« un volume très important » d’images d’abus d’enfants.
« La disponibilité totale connue d’images ou de vidéos nuisibles et abusives accessibles via le service d’hébergement de Free a déclenché plus de 2,7 millions alertes»
L’association de protection de l’enfance canadienne juge que l’entreprise «ne s’occupe guère de ce service depuis quelques années», puisque la page d’accueil du site d’hébergement n’a pas changé d’apparence depuis 2008 et utilise «l’obsolète protocole de transfert hypertexte non sécurisé (HTTP)» et que «le lien ‘Signaler un contenu illicite’ présenté en page d’accueil» renvoyait vers un message d’erreur 404.
Free a pourtant a une « responsabilité légale et morale » de s’assurer que ses services ne sont pas utilisés à mauvais escient, alors que les données du rapport montrent que « le service de Free est massivement utilisé pour le partage d’images et de fichiers pédocriminels ».
À partir de 2018, le CCPE a commencé à communiquer directement avec des employés de Free et à leur fournir des listes de liens directs menant à des fichiers contenant des images d’abus pédocriminels à supprimer. Selon les données du Projet Arachnid en date du 18 mai 2021, près de 3.000 fichiers d’archive ayant fait l’objet de demandes de suppression durant les trois années de la période étudiée étaient toujours publiquement accessibles.
Je rappelle ou vous apprend que Xavier Niel, le patron d’Iliad (Free) et copropriétaire du journal Le Monde, a commencé à faire fortune dans les clubs de strip tease, les sex shop et dans le minitel rose avant même la fin de ses études, lui rapportant son premier million d’euro à 24 ans. Nous pouvons donc aisément comprendre pourquoi la société de ce milliardaire pornographe, qui soit dit en passant est curieusement maniéré et a un regard de pervers (mais c’est certainement un HASARD), n’est pas très active pour supprimer des contenus pédocriminels
Il ne faudrait pas fâcher ses amis haut placés.