Initialement une pièce de travail pour les ouvriers ou les mineurs, le jean est devenu un habit de loisir au début du siècle dernier. Le simple pantalon masculin fut également un symbole progressiste durant la Révolution Française.
Le « blue-jean » est également entouré de multiples symboliques, notamment depuis les années 60 et l’avènement de la « liberté sexuelle », notamment féminine, où le jean est devenu chez la femme un objet ayant une forte charge érotique.
ORIGINE DU PANTALON
Avant la Révolution Française de 1789, les hommes portaient des hauts-de-chausses (que l’on appelle aussi « culottes ») qui au fil des années ressembla de plus en plus à un pantacourt.
La Révolution Française fut l’occasion pour le peuple de se distinguer d’autant plus au niveau vestimentaire, par rapport aux bourgeois, aux nobles et aux aristocrates, en se déclarant « sans culotte » et en faisant du pantalon un objet révolutionnaire.
Dans les décennies qui ont suivies, le pantalon est devenu de plus en plus porté par les classes sociales supérieures et en vient à incarner l’ordre bourgeois. C’est l’une des rares fois dans l’histoire où une mode venue d’en bas s’impose aux couches supérieures de la société. Cet élan égalitaire ne s’étend pas au-delà de la gent masculine. En effet, le pantalon est réservé aux hommes comme le précisera le décret du 29 octobre 1793, qui en interdisant également les clubs féminins, proclame la liberté du costume, et impose le respect de la différence des sexes.
L’ordonnance de 1800 de la Préfecture de police de Paris, quant à elle, interdit aux femmes le costume masculin. La femme qui portait le pantalon était assimilée à…. une travestie ! La belle époque ! =)
Si une femme voulait porter un pantalon, il lui fallait demander auprès de la préfecture de police « une permission de travestissement » avec une raison particulière, médicale ou professionnelle. Cette ordonnance n’a été abrogée qu’en… 2013 !
L’Avenement du jean
Le XXe siècle a vu l’avènement du jean, le fameux « blue-jean ». Dans l’imaginaire collectif, le jean était le vêtement du Far-West, des grands espaces, celui de la conquête de l’Ouest, des cow-boys et des chercheurs d’or. Il représentait déjà initialement le mode de vie nomade, l’aventure, et les personnes avare de liberté.
Créé en 1873 par Jacob Davis et Levi Strauss, le jean fut d’abord « réservé » aux hommes. Les féministes de l’époque ont bien évidement souhaité s’approprier cet habit masculin et « patriarcal » et ce dès la fin de la seconde guerre mondiale. Dès 1949, la marque Wrangler sent le bon filon et créa des jeans pour femmes.
Marylin Monroe véritable icône sensuelle et sex symbol de son époque l’adopte dès le début des années 1950, ce qui contribue à en faire un objet subversif.
ANNÉE 60 ET LIBERTÉ SEXUELLE
Les années 60 furent le point culminant de cette funeste révolution sexuelle, qui ne fut que la liberté d’être des péripatéticiennes, gourgandines et autres ribaudes (mais gratuite !).
Le jean féminin fut un véritable déclencheur et accélérateur, comme l’indique Philippe Perrot, dans son livre « Le corps féminin » :
« Ainsi, parce qu’il sont contenus dans un vêtement masculin, certains attributs féminins s’accentuent encore, par l’effet de simulacre. Après tout, jamais les fesses ne se sont montrées avec autant de franchise, amincies il est vrai, depuis que le jean les moule. »
L’érotisme, l’hypersexualisation, voire la pornographie s’est mis à occuper fortement les espaces publicitaires et le cinéma, avec le jean comme objet sexuel. Le site féministe Madmoizelle n’hésite pas à clairement dire que le pantalon féminin est un symbole féministe.
Dans les années 80, des marques comme Levi’s, Diesel ou encore Calvin Klein ont passé la vitesse supérieure, en affichant des adolescentes hypersexualisées de 15 ans (comme Brooke Shields) en jean et dans des positions évocatrices. Ces perversions sont entrées dans la normalité, dans l’inconscient collectif, avec les conséquences catastrophiques que l’on connait sur les relations hommes/femmes et sur la Famille.
Les premiers à en subir les conséquences sont les femmes et les enfants où de nos jours 46% des mariages finissent en divorce et où les femmes divorcées ont un taux de pauvreté élevé (31% contre 13% pour les hommes divorcés). Le hasard certainement.
Discutez avec presque n’importe quelle femme, même la plus traditionnelle (et également dans les milieux catholiques traditionnalistes d’ailleurs), il y a de forte chance qu’elle n’aura aucune conscience que les jeans qu’elle porte l’érotise et qu’elle est source de tentation chez l’homme.
Il y a les hommes qui s’en fichent et en profitent très volontiers, pour qui les endroits à fortes densités de population sont le paradis, mais il y a aussi des hommes qui évitent d’avoir des pensées impures, qui est un péché dans la religion catholique par exemple, et pour qui c’est un enfer d’être continuellement entouré d’impureté, d’impudeur et d’indécence (que ce soit les panneaux publicitaires ou tout simplement les habits des femmes).
Chères femmes, faites attention à votre façon de vous habiller, les hommes vous respecteront d’autant plus, vous attirerez moins de personnes malveillantes, vous serez bien plus rayonnante en jupe longue et ce sera charitable pour tout le monde ! 🙂
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Source :
La mise en abyme du caractère sexuel du jean
Pour vous les femmes (où même les hommes, car ça fait du bien d’entendre un discours anti féministe) je vous conseille fortement la chaîne Youtube (et le blog) Femme à Part.
Maxime Leroy 